Glossaire couture

Glossaire couture : l'essentiel des mots de la coutre expliqués

Pièce métallique effilée d’un côté, et trouée de l’autre (chas), dans laquelle on passe un fil et qui sert à tous les travaux de broderie, de couture, de tapisserie etc.

Ampleur prévue par le patron de couture pour que le corps puisse se mouvoir dans le vêtement.

Ampleur prévue par le patron de couture pour que le corps puisse se mouvoir dans le vêtement.

Ampleur prévue par le patron de couture pour que le corps puisse se mouvoir dans le vêtement.

Type de tissage de l’étoffe. Il existe trois armures principales : l’armure toile (plain weave), l’armure sergée (twill weave) et l’armure satin (satin weave).

Technique qui permet, à l’aide de longs points avants, de maintenir deux étoffes ensemble de façon provisoire, avant de les assembler à la machine.

Points de bâti que l’on réalise pour marquer certains repères du patron. Il s’agit de points avants suivis d’un point arrière lâche qui formera une boucle.

Tissu coupé à 45 degrés des lisières, ce qui lui confère une certaine souplesse et un beau tombé.

Bord coupé du tissu, qui s’effiloche.

Étoffe en maille tubulaire permettant de réaliser les poignets, cols et bas de sweat.

Petite pièce fabriquée dans différentes matières (bois, métal, plastique…), qui sert à fermer un vêtement.

Petite pièce en métal ou en plastique constituée d’une partie mâle et d’une partie femelle qui se fichent l’une dans l’autre et constituent une fermeture. Selon le type de pression, elles se fixent à la main ou à l’aide d’une pince adéquate.

Petite pièce en métal ou en plastique constituée d’une partie mâle et d’une partie femelle qui se fichent l’une dans l’autre et constituent une fermeture. Selon le type de pression, elles se fixent à la main ou à l’aide d’une pince adéquate.

Boutonnière réalisée à la main au point de chaînette ou point de feston, et qui dépasse du tissu sur lequel elle est cousu.

Point d’ornements réalisés à la machine ou à la main.

Bobine sur laquelle on enroule le fil, et qui se trouve sous la plaque d’aiguille.

Direction des fils dans le sens de la longueur, parallèle aux lisières. La chaîne indique le plus souvent le droit-fil.

Outil de coupe composé de deux lames tranchantes de métal, mobiles autour d’un pivot, et terminé par deux anneaux dans lesquels mettre les doigts.

Ciseaux dont les lames sont constituées de dents et qui permettent de rendre propre les bords de pièces de tissus.

Pièce de tissu cousue au niveau de la taille.

Pièce qui constitue la partie supérieure d’un vêtement, autour du cou ou du décolleté, rapportée et cousue sur l’encolure. On trouve différent type de col : col châle (shawl collar), col claudine (peter pan collar), col officier (stand-up collar), col plat (soft collar).

Matière végétale extraite de la fleur de coton, et à partir de laquelle on tire les fibres qui vont servir à tisser l’étoffe du même nom.

Ourlet d’un vêtement dans lequel on peut passer un cordon.

Coussin rond ou ovale traditionnellement bourré de sciure de bois et qui permet de repasser les creux et zones difficilement accessibles d’un vêtement.

Action d’assembler plusieurs pièces (de tissu, cuir, etc.) ensemble avec des points réalisés à la main ou à la machine.

Découper les pièces qui vont constituer un vêtement, un accessoire.

Petit outil de coupe constitué de deux lames articulées et utilisé pour couper les extrémités de fils.

Action d’assembler à la main, à l’aide de fil et d’une aiguille, plusieurs pièces de tissu ensemble.

Couture de deux pièces de tissu dont chacun des bords est parfaitement aligné à l’autre.

Craie utilisée pour marquer sur le tissu les repères de coupe et d’assemblage.

Action de réaliser des crans dans les marges de couture afin de les alléger, et d’assouplir les coutures. On crante également pour marquer des repères d’assemblage.

Galon dentelé utilisé pour orner les vêtements ou accessoires.

Outil de coupe dont la lame est circulaire. Idéal pour les courbes et petites découpes. S’utilise avec un tapis de découpe.

Protection en métal qui se place à l’extrémité du majeur pour facilité l’usage de l’aiguille.

Action de résorber l’une des marges de couture en la coupant régulièrement.

Étoffe cousue à l’envers du vêtement et destinée à cacher les coutures et apporter des caractéristiques de chaleur.

Plis naturels d’une étoffe, d’un vêtement.

Sens du tissu parallèle aux fils de chaîne et aux lisières. Utilisé la majorité du temps pour disposer les pièces d’un patron.

Tige métallique plus ou moins longue et épaisse permettant de maintenir plusieurs étoffes ensemble.

Caractéristique d’une étoffe qui la rend étirable.

Ouverture sur la partie supérieure du vêtement, et par laquelle passe la tête.

Ouverture sur la partie supérieure du vêtement, et par laquelle passe la tête.

Ampleur présente sur une pièce d’un vêtement, et qu’il faut résorber pour l’assembler à une autre. On parle notamment de l’embu sur une manche : le fait que la tête de manche est un peu plus ample que l’emmanchure. Cela pour l’aisance lorsque l’on porte le vêtement.

Ouverture sur le côté supérieur du vêtement, par laquelle passe le bras.

Ouverture sur le côté supérieur du vêtement, par laquelle passe le bras.

Pièce de tissu dont la forme est identique à celle du vêtement sur lequel elle se pose, et qui permet de le soutenir.

Partie extérieure, visible d’un tissu, d’un vêtement.

On dispose deux pièces de tissu face extérieure sur face extérieure pour l’assemblage.

Étoffe tissée ou non-tissée qui se place sur des zones d’une pièce de vêtement, et qui vient soutenir le tissu. Il est le plus souvent thermocollant (fusible interfacing). On entoile principalement le col, les poignets, les boutonnières, certaines parmentures etc.

Partie intérieur, non-visible d’un tissu, d’un vêtement.

Ouverture dans un ourlet de bas de jupe, de robe ou de manche, et qui permet au vêtement de s’ouvrir et de ne pas gêner les mouvements.

Fermeture constituée de deux rubans bordés de dents qui s’enclenchent les unes dans les autres à l’aide d’une tirette qui coulisse tout le long de la fermeture. On les trouve en métal ou en plastique.

Fer à repasser qui produit de la vapeur d’eau chaude et permet un repassage précis.

Étoffe non-tissée obtenue par feutrage de la fibre (le plus souvent de la laine). Très employé dans la réalisation d’accessoires ou d’appliqué entre autres.

Fibres résultant d’un processus chimique de transformation de fibres naturelles.

Fibres issues de la transformation de dérivés de pétrole ou d’autres produits chimiques. Les fibres synthétiques n’ont aucune origine naturelle contrairement aux fibres artificielles.

Produit du filage de fibres textiles.

Tous les processus qui permettent de terminer un ouvrage : ourlets, couture des boutons, passage de liens etc.

Étoffe de laine dont les fibres ont été bouillies.

Sac en tissu qui forme l’intérieur d’une poche.

Succession de plis irréguliers qui donnent du volume au vêtement.

Action de réaliser des fronces par la réalisation de deux rangées de longs points avants qui ne sont pas arrêtés aux extrémités, et sur lesquels on tire pour plisser le tissu.

Bande de tissu assez épais que l’on place soit en bordure d’un tissu pour assurer du soutien, soit en ornement en guise de finitions.

Étoffe tissée selon la technique du jacquard : les fils de chaîne et trame sont entrecroisés de façon à créer des motifs.

Petite planche à repasser qui permet de repasser les manches et les zones difficiles d’accès d’un vêtement.

Étoffe tricotée, souple et extensible que l’on peut trouver en fibres de coton ou fibres mélangées (naturelles et synthétiques).

Largeur du rouleau de tissu.

Bord du tissu qui ne s’effiloche pas. La lisière est souvent tissée plus serrée que le tissu. On peut y trouver des informations sur le fabricant, le code couleur du motif etc.

Fibre naturelle d’origine animale (mouton, lama, lapin etc.)

Ligne d’un pantalon qui passe entre les jambes. On trouve une fourche avant, et une fourche arrière, plus longue.

Tracé de la couture, située en général entre 1 et 1,5 cm du bord du tissu.

Ligne sur laquelle on construit l’ourlet d’un vêtement.

Ligne qui marque la taille.

Pièce du vêtement qui entoure tout ou partie du bras, et se fixe au corps du vêtement par l’emmanchure.

Forme représentant le corps humain en taille réel. Réalisé en papier mâché, ou plastique recouvert d’étoffe. On le trouve réglable, ou fixe, disponibles en plusieurs tailles. Connaissez-vous les bustes Stockman ?

Molleton ajouté entre deux couches de tissu pour apporter du volume et de la chaleur.

Ruban de plastique sur lequel est imprimée l’unité de mesure du mètre, divisée en sous-unités (centimètres).

Traitement chimique ou mécanique que l’on applique au fil de coton pour lui donner un aspect soyeux.

Dessin isolé ou répété qui constitue la décoration d’un objet, d’un tissu.

Plis étroits cousus.

Type d’étoffe dont les fibres ne sont pas tissées mais assemblées par des procédés thermiques, chimiques ou mécaniques.

Finition que l’on trouve au bord d’un vêtement et constitué de plusieurs replis du tissu sur lui-même vers l’envers, maintenu par une couture sur toute sa longueur.

Petit cercle de métal ou de plastique qui se fixe dans un trou préexistant à l’aide d’une pince et permet de passer un ruban ou une petite cordelette.

Il s’agit d’une pièce de tissu qui se place sur l’envers du vêtement, bord à bord, et qui a la même forme que la partie sur laquelle elle se fixe. Elle permet de soutenir et d’embellir le vêtement.

Petite pièce de tissu, bride, cousue par-dessus la ligne de taille, et qui permet d’y glisser une ceinture.

Outil qui prend généralement la forme d’une grosse aiguille, dont l’une des extrémités est arrondie, et l’autre composée d’un gros chas dans lequel on passe un ruban, un cordon ou un élastique, et que l’on glisse dans une coulisse.

Bande de tissu repliée qui vient orner un bord ou une fente. Le passepoil peut aussi être réalisé dans le biais, et garni d’une fine cordelette, ce qui lui donne du volume.

Ensemble des pièces qui constituent le vêtement, reproduites sur papier ou sur toile et qui s’assemblent pour construire le vêtement.

Petite pièce de tissu composée d’un dessus, d’un dessous et d’un système de fermeture, qui s’ouvre afin de permettre l’enfilage du vêtement.

Pièce en coton ou en lainage que l’on interpose entre la semelle du fer à repasser et le tissu lors du repassage afin de préserver ce dernier. Utilisé également pour la pose des entoilages thermocollants.

Règle de tailleur arrondie à l’un de ses extrémités, utilisée dans le patronage pour tracer des courbes (emmanchures, encolures).

Pied de la machine à coudre ou de la surjeteuse, qui permet de plaquer l’étoffe sur la plaque d’aiguille et les griffes d’entraînements qui font avancer le tissu.

Il s’agit d’un pli creux maintenu par une couture et permettant de réduire l’ampleur du vêtement à différents endroits : poitrine, taille etc.

Succession de point réalisés à la main ou à la machine.

Proposition de placement des pièces du patron de couture sur le tissu afin d’optimiser l’utilisation de celui-ci, et de respecter le sens de son utilisation (droit-fil, biais etc.)

Le pli peut être issu d’une couture rabattue, ou de fronces. Il donne de l’ampleur au vêtement, ou au contraire, permet de l’ajuster au corps. On distingue différents types de plis : pli creux (box pleat), pli couché (flat pleat), pli nervure (pin tuck), plis religieuse (horizontal tuck).

Succession de piqûres réalisées à l’aide d’aiguille et de fil, à la main ou à la machine. Il existe de très nombreux points, parmi eux : point arrière (back stitch), point bâti (basting stitch), point de piqûre (straight sticht), point droit (running stitch), point glissé (fell stitch), point de chaînette (chain stitch), point de feston (blanket stitch), point de chausson (herring stitch), point de surjet (oversewing stitch), point de tige (stem stitch), point passé plat (satin stitch).

Petit sac, dissimulé dans les coutures du vêtement (inseam pocket), ou au contraire appliqué sur son endroit (patch pocket), et qui permet de recevoir des objets, ou d’y mettre les mains. Il existe une multitude de poches dont certaines comme la poche passepoil (bound pocket) apportent des finitions très soignées.

Pièce de tissu de taille variable cousu sur certaines zones du vêtement, par exemple par-dessus une ouverture (rabat de poche).

Action de presser le fer sur une étoffe ou une pattemouille afin de supprimer les plis.

Réduire l’embu consiste à froncer très légèrement le bord d’une pièce pour la faire coïncider et l’assembler à une pièce plus étroite, sans créer de plis.

Symboles et indications présentes sur le patron de couture et qui servent à l’assemblage du vêtement. Ils doivent être reproduits sur le tissu à l’aide de différents outils (crayon ou craie de tailleur, roulette ou bâti de tailleur).

Successions de points réguliers qui maintiennent les fronces. Utilisés notamment sur les corsages de vêtements de petites filles.

Pièce de tissu que l’on coud bord à bord à une autre pièce de tissu ou dans une fente pour apporter de l’ampleur.

Succession de points réalisés sur l’endroit du vêtement pour le soutenir ou l’orner.

Il s’agit de réaliser une couture sur le bord du tissu pour éviter que celui ne s’effiloche. On peut également effectuer cette succession de points avec une surjeteuse.

Machine à coudre qui permet de surfiler, piquer et couper en une seule opération. Elle peut utiliser plusieurs fils et plusieurs aiguilles en même temps, et possède un couteau qui arase le tissu lors de son passage.

Processus de fabrication d’une étoffe par entrecroisement des fils de chaîne et de trame sur un métier à tisser.

Produit du tissage, il existe de très nombreux types de tissus et motifs. Parmi eux, les tissus à pois (polka dots), les tissus à rayures (striped fabrics), les tissus extensibles (stretch fabric).

Prototype du vêtement réalisé dans un tissu en armure toile afin d’en tester la taille et le bien-aller.

Façon qu’a l’étoffe de tomber à partir du point qui la soutient.

Direction des fils dans le sens de la largeur, perpendiculaires aux lisières, et donc aux fils de chaîne.

Étoffe formée de mailles.

Étoffe placée entre le tissu extérieur et la doublure. La triplure apporte du soutien au tissu, et de la chaleur au vêtement fini.

Largeur de tissu située entre la ligne de couture et le bord de l’étoffe. Sa valeur peut varier selon les indications du patron de couture (généralement entre 0,5 et 1,5 cm).

Bande de tissu plus longue que la pièce sur laquelle elle est cousue et qui va donc froncer. Assemblée au bord de la pièce, ou parfois dessus (sur les épaules par exemple).

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